Jean-Marie Jacques Nathanaël Laurent Anne Wallemacq
Notre hypothèse est que c’est de la nature même du langage que dépend ce que nous appelons la crise Le modèle de la communication en situation de crise nous paraît donc tout à fait intéressant pour étudier le fonctionnement du discours. D’une part parce que l’échange d’informations prend ici une valeur de survie : de lui peut dépendre la vie d’une, de plusieurs, voir de nombreuses personnes. D’autre part, parce que l’on peut dans ce cadre « mesurer » l’efficacité de la communication entre les acteurs concernés selon que soit trouvée une issue à la crise, ou que celle-ci évolue vers une catastrophe. Un tel processus évolutif a déjà été étudié dans le modèle de facteurs aggravants (Gatot and Jacques, 1999).
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Éditeur : Ishs-Ulg,
2008
Avec le soutien du Fonds National de la Recherche (Luxembourg) et de l'Association pour la Recherche Qualitative (Quebec) |
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